Le petit semblait timide. Il s'approchait tout doucement. L'air méfiant. C'est alors qu'Hara lança à nouveau. « Approche toi le nain je vais pas te bouffer! » Il reposa son regard sur le marrais et marmonna dans sa barbe. « De toute façon j'ai déjà manger. » Un peu de compagnie ne lui ferais pas de mal. Après tout, il se faisait vieux et avait besoin de parler à d'autre lion. Bizarrement en ce moment, il rencontrait beaucoup de lionceau maladroit. Finalement, ils le sont tous: maladroit. Lui il ne se souvient pas l'avoir particulièrement été. Il était même plutôt vif; autant d'allure que d'esprit. Peut être était-ce l'absence de figure paternel qui le poussa à ce dépasser. Dans tout les cas, il en était arriver là. Il était fière du lion qu'il était devenu. Même si il était seul. Il aimerait plus que tout avoir une famille en créer une vrai. Il savait que sa sœur nourrissait le même espoir. Mais des lions renégats et déchus de leurs clans, sans père, aurait du mal à leurs tour à ne pas reproduire le même shéma. Bref. Les narcisses y'a que ca de vrai. Hara observait sa magnifique fleur.

Le jeune lio semblait dubitatif. Il observa, Haramu avec un air étrange. Un mélange de peur et d'étonnement. Normal pour un lionceau de son age. Sa voix fluette et enroué par l'inactivité longue de sa voix ce fit entendre. « J'ai déjà entendu parler des narcisses, mais jamais de cette histoire... » Il fit une courte de pause, de mélancolie ou de réflexion peut être, qui sait. Il avait l'air toujours aussi surpris. A vrai dire, il est vrai qu'un lionceau est curieux et est censé s'émerveiller de tout, tant de la faune que de la flore. Il continua, pus dégourdi et sur de sois. « C'est une histoire passionnante, mais...elle est vrai? » Question pertinente. Pour ne rien cacher, Haramu ne croyait pas a cette histoire, c'était un mythe, une légende, une histoire que l'on racontait aux lionceaux de son temps pour leurs apprendre a ne pas trop s'approcher de l'étang et surtout à rester humble sans être trop sur de soie. Il sourit. Bêtement, il sourit. Puis sa voix pure et grave retentit. « Certains y croient, d'autres non. Qui peut le savoir après tout. Mais derrière chaque histoire, il y a une morale et une leçon a retenir. Peut être qu'au fond, tout cela n'est que mensonge, mais il y a du bon dans chaque récit petit. » Il se mit a observer la fleur. Puis sa voix roulante et suave, attendrissante résonna en écho. « Comment t’appelle tu ? » Chaque chose a un nom, et une identité, dit moi la tienne je te dirait qui tu es.

Le petit être lança timidement. " Je m'appelle Hofu. " Court, net précis. Hofu, c'est jolie, c'est simple. Et ça ressemble à un nom de prince. Le petit être repris discrètement. " Et vous? " Bien le vouvoiement. Quel petit lion polie et bien éduquer. Haramu voyait très bien qu'il était tout de même méfiant. Ce qui était très bien, il fallait toujours se méfié des personnes que l'on ne connait pas. Enfin c'est ce qu'on lui avait appris à lui, même si il respectait de moins en moins cette règle en grandissant. En grandissant bizarrement, on se remplis de mépris, et d'arrogance. A tord d'ailleurs. Haramu observa le petit être. Il lança son prénom comme une coupe en or. " Haramu. " Plus long, plus lourd a dire. Avec trop de voyelles. Il observa le jeune lionceau en silence, sans rien dire. Le silence est d'or quand on est vieux, qu'en on ce fait vieux. Qu'on la vie nous portes et nous tourmente. Alors il se tut. Parfois il faut d'abord savoir laisser parler les autres, pour mieux s'écouter parler.

Le petit être sourit légèrement. « Enchanté dans ce cas. » Hein. De quoi. Ca ce dit plus ça. En tout cas, qu'elle petit être bien élévé. Et Haramu n'avait pas vue sa carrure. C'était un petit musclé dite moi. Une vrai bête de foire. Pour sa carrure. Hara l'observa encore. Il semblait niais a présent. Tout géner. Tout penaud. Hara aurait préféré le voir énervé et pestant contre toute les forces du monde. Mais non, il était calme, et heureux. Un petit être bien étrange. « T-Vous vivez ici ? » Haramu se stoppa net. Il observa l'endroit et la puanteur qui s'y dégageait. Lui ui détestait a saleté. Il rigola pouffant doucement de rire. Les yeux plisser sous les soubresseaux de son corps. « Non ! Non, non ! Pas du tout ! J'habite avec les Mositus a l'Oasis. Et ça sent meilleur qu'ici. » Il rigola. Puis renifla longuement la fleur. « Et toi d'ou viens tu Hofu »

Le petit répondit doucement. « Je viens de nulle-part..» Hara percuta. Orphelin? Abandon? Hara n'avait pas connue ça. Mais d'où il venait c'était tout comme. La vie était dure. Dure comme le désert aride. Le petit continua, comme pour changer de discution. Essayait-il d'évité quelque chose, un sujet. Peut être avait-il un passé douloureux. Tout les lions de la savane avait des secrets. Bizzarement il pensa de suite a Farao. Mais bon, chacun ses problemes. « J'ai entendu parlé de l'Oasis, mais je n'ai jamais été là-bas..C'est comment ? » Hara sourit. Pour détendre l’atmosphère. Sa voix plus douce et suave encore lança. « Tu vois cette fleur. L'oasis est un million de fois plus beau. C'est un endroit où on ce sent bien, un endroit a nous. » Il sourit encore plus. « Parfois j'ai la folle impression que cette endroit est une sorte de prison doré. On s'y sens tellement bien, que personne ne le quitte en générale. » Il était perdu dans l’immensité de l'Oasis et ses fleurs multiples. Puis il observa Hofu. Le pauvre petit. « Tu sais Hofu, parfois on a besoin d'avoir un chez sois, un endroit où on ce sens bien. Souvent ça aide. » Ne reste pas seul.