Effectivement, c'était une petite lionne. Et cette empoté glissa maladroitement dans le ravin. Ah les gosses. Elle peut crever. Jamais Haru n'ira la chercher. Jamais il n'ira mettre ses magnifiques pattes duvetés dans cette eau noirâtre et dégueulasse. Un lion précieux voyez vous. La petite semblait bien se débrouillez. Elle nageait de toute ses forces. Hara aurait put bouger son arrière train. Mais c'est tellement drôle de voir une boule de poil nager. Et en plus elle était de la même couleur que l'eau, son pelage ne sera pas tacher, pas comme le sien. La petite se retourna et semblait s'affoler et commença à boire de l'eau. Eurk. Hara suivit son regard. Un croco. Un vrai. Magnifique. Son visage s'éclaircit. Un sourire radieux illumina son visage. Un lézard géant. Pour de vrai. Alors c'est ça qu'on appelle monstre du Nil. Hara se leva ne pouvant manquer cette occasion d'en voir un en vrai. Il s'approcha en courant. Tout existé. Quand la bête infâme ouvrit grand le bec, Hara put apercevoir toutes ces rangés magnifiques de dents. Hara glissa dans la vase avant de bondir de tout son poids dans l'eau, fermant violemment la gueule de l'animal. Il donna en même un grand coup de museau à la petite, qui se fit envoyer valser sur le rivage. Il bondit à son tour en ricanant. Un vrai gamin. Il s'ébroua. Faisant voler sa magnifique crinière. Il ne s'occupa même pas de la petite, gardant les yeux rivés sur cette bête incroyable.

Plusieurs énormes bestioles verdâtre s'amassa sur le bord de la berge. Ils étaient tous immenses et dégoutants, plein de vase. Les yeux jaunes tout comme leurs dents. La petite lança brièvement. « Hem.Bonjour. Qui-qui êtes-vous? » Hara se contenta de tourner un tout petit peu la tête en ça direction sans pour autant poser son regard sur elle. Il était tellement fasciné par ces bestioles. Il avait remarqué que son attitude auprès des lionceau influencé la sienne. D'où sa réponse abrutissante. « Le gars qui viens de te sauver la vie petite. » Leurs queues musclés balançaient. Ils semblaient fous de rage. Et surtout enragé. Comme des lions infâmes du désert. Ils avaient l'air en manque de chair, en manque de sang. Il aurait peut être dût laisser la petite ce faire bouffer pour voir comment, sans patte ces animaux se débrouille pour manger. Enthousiaste, Hara repris de sa voix grave, rauque et suave. « Quels animaux puissants... » Il était fasciné. Il croisa le regard d'un crocodile. Livide, froid. Vide. I se tourna enfin vers la petite, un rire lui échappa, les yeux rieurs. « Mais qu'est-ce qu'ils sont moches ! » Il rigola. Avant de les recomtempler claquant leurs lourdes machoires.

La petite lionne se faisait pour ainsi dire... petite. Elle contourna délicatement Hara sans que celui ci ne le remarque. Si bien qu'il fut surpris quand il entendit a nouveau sa petite voix fluette venant de son oreilles gauche, il tourna violemment la tête pour l'observer. Pris de court. « Ils ont faim...comme tous ici... » Il cru déceler une once de tristesse dans sa voix. Peut être, elle aussi avait-elle faim. Il ne savait pas sur qu'elle territoire il était. Mais les environs étaient effectivement pas très accueillant. Aucune verdure, rien. « J'aurais pu être leur repas mais je ne pense pas trop les nourrir, en plus j'ai plus d'os que de chair. Sa vous aurez permis de les voir en action! » Ouai. Peut être. Hara ne comprenait pas la réaction de la lionne. Ou plutôt de la demis lionne. Demis portion mis lionne mi bébé. Mi... Rien du tout. Bref. Il se contenta de l'observer abrutit. Leurs regard se croisèrent, Hara avait un sourcil lever l'air questionneur. « Non pas que je veuille mourir, hein vous n'allez pas me poussez après m'avoir sauvez, vous vous serez sali les pattes pour rien! » Elle semblait toute décontenancé et abrutit elle aussi. Tien, ils étaient deux. Il ne souris même pas, se contentant de l'observer. Qu'elle lion serais assez stupide et sans coeur pour laisser un lionceau se faire bouffer, et en plus une femelle. Ce n'était pas son genre, enfin... Pas aujourd'hui. Il l'observa de haute en bas. Elle était minuscule. C'est vrai qu'elle était mince et on apercevait ses côtes sous son pelage noirâtre. « C'est vrai que tu es maigre. Tes parents ne te nourrisse pas bien ou quoi? » Il détestait par dessus tout les parents méprisants, si tel était son cas, il irais leurs en touché deux mots.

La petite femelle semblait avoir eu un frisson de frayeur qui parcouru tout le long de son échine, jusqu'à son museau. Elle détourna les yeux. Hara compris avant même qu'elle ai répondu. Qu'elle horreur. Ça arrive. Il leva un sourcil dans le vide. C'était quoi cette pensée là. Lui pensé ça, n'importe quoi. C'était parce que c'était une femelle? Parce qu'elle était toute petite, toute mignonne et attendrissante? EURK. Elle répondit comme il l'attendait. « Mes parents sont morts. » Il hocha la tête. Solennellement « Tout le monde et maigre ici, tout le monde souffre de la faim. » Ah. Première nouvelle. Hara observa les terres de cette endroit. C'était un endroit aride, et sans vie. Ou la moindre poussière semblait être toxique. L'air lui même semblait avoir été pollué par des années de guerres et de haine envahissante. Ce n'était qu'une impression mais cette endroit était compressant. Si fermé, que tout d'un coup Hara eu envie de prendre ses jambes a son cous et de disparaitre pour ne plus jamais revenir. Le bruit de l'eau ruisselante lui manqua tout d'un coup, la flore merveilleuse, les animaux batifolant. Indignation. « Pourquoi ne part tu pas? » Il observa ses yeux rouges sang. Il eu un nouveau un frisson. Il compris. Peut être avait-elle des obligations ici. Un semblant de famille ou je ne sais quoi. Il porta son regard sur l'horizon. « Je vis dans un endroit merveilleux, où personne n'a jamais faim, où l'eau y est abondante. Je ne peux compatir a ta douleur. » Il ne pouvait comprendre ce que c'était de grandir en étant mal nourris, de vivre comme un parias, un rejet de la société. Non il ne savait pas. Enfin si, un peu.

La petite femelle semblait l'écouter, le regard dans le vague. Tout comme lui. Cette terre était étouffante et non agréable. Il eu une bonne minute de silence interminable. Un silence froid et austère comme celui de la méditation profonde de deux êtres encore inconnus. La femelle lorgna le lion en levant la tête. « Mais..vous ne m'avez pas dit votre nom. » Hara détourna le regard. Il observa la petite lionne au regard rouge sang. Elle semblait être une sorte d'ange déchu. Tout en elle inspirait la sympathie et l'adoration. Pourtant du fait de son clan, elle grandira surement perturbée et deviendra une lionne sanguinaire en proie la haine et aux mensonges qu'on lui aura conter depuis son plus jeune age. Elle n'aura pas le choix de s'épanouir comme ailleurs, elle sera encadrée, créer de toute pièce par un clan qui se veut formateur. Ce qu'Hara connaissait très bien chez les Jagowas. Qui était prêt a faire mourir les plus faibles dans le désert. C'était une épreuve dure dont seul les plus fort en sortait vivant. Il fallait s'accrocher. Après un temps. Sa voix suave et réconfortante se fit entendre. « Je m'appelle Haramu. Cela signifie Bâtard. » Pause. Ce n'était pas a son habitude de répondre ce genre de chose, normalement il disait ; Prince de nul part, fils de personne, dieu de tout le monde. Mais la petite ne comprendrait surement pas ce que cela cacherait. Au fond ce n'était qu'un bâtard.

La petite lionne lança discrètement. « En faites, pourquoi êtes vous venu ici? Est-ce juste pour observer les crocodiles? Parce que sinon, je peux vous montrer l'endroit où il se rassemble... » Cette petite connaissait donc son territoire, don cela signifiait qu'elle avait l'habitude de se déplacer seule, elle n'avait pas de parents, elle était donc débrouillarde, et pour s'approcher de cette endroit ; courageuse. Elle me plait cette petite. Il lui souris tendrement. La politesse de la jeune femelle était contagieux. Hara eu envie de devenir doux lui aussi. Mais au contact des lionceaux son coeur et sa haine s’apaisait. Ils étaient tous si innocent et mignon. Il lui fit un sourire charmeur mal imité. Un sourcil relevé. « Oui j'étais venue pour admiré ces bêtes. Mais j'ai trouver bien plus belle créature, comme compagnie. » Il rigola doucement avant de répondre en rouvrant délicatement les yeux. Il paralit d'elle bien sur, jolie créature. « Comment t’appele tu? » Il l'observa en silence.