La veille, suite à la discussion que Azaan avait eut avec Namiri, il avait décidé de convoquer quelques personnes afin de pouvoir parler de l'avenir de Prideland certes, mais bien plus encore. Il avait donc appelé Kama, le roi de Freeland, La lionne brûlée, en qui il avait confiance et Sazana, sa reine. Moha était gardée par des femelles du clan et le couple royal pouvait donc avoir l'esprit tranquille.

Les trois Pridelanders étaient partis ensembles jusqu'au lieu de rendez-vous, un point élevé du repère des lions où le son ne filtrait pas vers le sol. Ils y seraient peut-être observés, mais personne n'entendrait ce qu'ils avaient à ce dire. En arrivant, Azaan constata que le roi de Freeland était déjà là. Il le salua avec un grand sourire.

" Ah Kama, toujours aussi ponctuel ! "

Lui lança-t-il avec sa bonne humeur naturelle.

" Je te présente Namiri, c'est ma messagère tant que nous sommes sur vos terres. Et tu connais déjà Sazana, ma compagne. "

Il avait regardé les deux lions à tour de rôle pour que son allié puisse retenir leurs noms. Mis en cercle, le roi de Prideland pourrait commencer son petit discourt.

" Si je vous ai convoqué, c'est parce que Namiri m'a rapporté que des troupeaux étrangers à nos terres commençaient à revenir sur Prideland. Je n'arrive pas à avoir les idées claires sur le fait de commencer à rapatrier une partie de nos concitoyens là-bas ou alors de garder tout le monde ici. J'ai peur pour la sécurité du peuple et en même temps je sais que nous bouleversons l'équilibre de Freeland. "

Un clan aussi grand que Prideland ne pouvait pas s'installer sur une parcelle de terre sans qu'il n'y ai un impacte. Sans que la famine ne guette, les proies s'amenuisaient au fur et à mesure et il était évident qu'en continuant sur cette pente, les terres du sud finiraient par devenir aussi vide que l'était la savane actuellement. Et Azaan ne pouvait subtiliser la nourriture de la bouche de ses alliés, il ne le supporterait pas bien longtemps. Il ne voulait pas non plus que cela finisse par causer du tord à la bonne entente entre les clans.

Images (c) Hecate

Si il avait été très présent aux côtés des Pridelanders lors des premiers mois de leur arrivée sur Freeland, le vieux Kama avait depuis quelques mois maintenant laissé les réfugiés tranquilles, leur laissant l'opportunité de prendre leurs marques sur les terres du Sud. Il savait qu'il n'avait pas à s'inquiéter, car, connaissant maintenant suffisamment bien le Roi Azaan, il savait que son ami ferait régner le respect de tout à chacun.

La seule chose qui avait inquiété le Roi de Freeland était l'entente avec les indépendantistes, qui ne toléraient que très peu les Pridelanders sur Freeland. Mais heureusement, aucun problème majeur n'était survenu depuis que les réfugiés s'étaient installés.

Kama avait été demandé par le Roi de Prideland, et il fut le premier arrivé sur place, attendant patiemment ses congénères. Efia, qui aurait aimé participer à l'entrevue, avait malheureusement été demander par les autres sentinelles pour continuer les surveillances aux frontières qui séparaient Freeland du territoire des hyènes, car même si les rieuses n'avaient pas fait reparler d'elles depuis l'incendie, Kama n'avait pas relâché sa vigilance.

-Ah Kama, toujours aussi ponctuel ! Le vieux Roi de Freeland afficha un sourire en voyant arriver son ami de Prideland, accompagné de sa Reine et d'une lionne qu'il ne connaissait que de vue. Son nom était Namiri, et Kama remarqua les cicatrices de brûlure qui parsemaient le corps de la lionne. Enchanté Namiri, avait répondu Kama en inclinant la tête avec respect. Je suis ravi de vous voir, avait-il ensuite ajouté d'un air chaleureux à l'attention des trois lions.

Azaan ne perdit pas de temps, et expliqua aussitôt la raison de cette réunion. De nouveaux troupeaux d'herbivores commençaient à revenir sur Prideland, et celui ci se demandait si il serait mieux de commencer à renvoyer certains Pridelanders chez eux, ou bien les laisser encore sur Freeland pour quelques temps.

Une bonne question à laquelle Kama se mit à réfléchir aussitôt. Si tout se passait correctement entre les deux clans alliés, les Terres du Sud devenaient de plus en plus pauvres concernant tout ce qui était proies. Si Kama n'en avait pas encore parlé à Azaan, les sentinelles Freelanders étaient venues lui faire part de leurs inquiétudes. Beaucoup de proies s'étaient éloignées sur les Pays Verdoyant, là où les lions étaient beaucoup moins nombreux, et il était risqué pour les Pridelanders d'aller y chasser, car beaucoup de clans indépendantistes s'y trouvaient.

- Savoir que les troupeaux commencent à revenir sur Prideland est déjà une bonne nouvelle, avait répondu Kama aux second roi. Mais, est-il raisonnable d'envoyer aussi rapidement des lions s'installer, et chasser ces quelques proies revenues ? Peut-être que cela ferait fuir les troupeaux.

Kama ne savait pas réellement quelle serait la bonne décision. Si les proies continuaient de se rarifier sur ses propres terres, cela risquerait de créer des conflits, voir une rébellion. Bien qu'il était ami avec Azaan, et qu'il voulait essayer d'aider au mieux ses voisins Pridelanders, il se devait de penser d'abord à son propre clan...

“La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique.” B.Pascal


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Anciennement Kama

Kupendwa dirige en Chocolate

Un mélange d'excitation et d'appréhension faisait tambouriner le coeur de la lionne. C'était la première fois de sa vie qu'elle participait à un conseil royal. Peu de monde avait ce privilège ne serait-ce qu'une fois dans sa vie. Namiri commençait à se mesurer une grande importance – ce qui, vu d'un certain angle, pouvait représenter un danger pour son égo déjà bien haut perché. Cela dit, une éducation fondée sur l'auto-discipline et la sagesse extraite des expériences d'une vie qui collectionnait maintenant un respectable nombre d'années lui permit de garder la tête froide. Dissimulés sous un masque de sérieux convaincant, personne n'aurait soupçonné que son âme connaissait à cet instant de tels remous.
Et puis, elle avait une image de d'invariable revêche à tenir.

Kama le roi de Freeland, qu'elle n'avait jusqu'ici eu l'occasion de voir qu'une seule fois et seulement de loin, était arrivé en avance. Namiri s'exécuta en une révérence droite et élégante pour le saluer, avant qu'ils ne s'installent en cercle autour du sujet de ce conseil. Sans s'étaler en broderies sociales, le roide Prideland amorça le débat.

« Si je vous ai convoqué, c'est parce que Namiri m'a rapporté que des troupeaux étrangers à nos terres commençaient à revenir sur Prideland. Je n'arrive pas à avoir les idées claires sur le fait de commencer à rapatrier une partie de nos concitoyens là-bas ou alors de garder tout le monde ici. J'ai peur pour la sécurité du peuple et en même temps je sais que nous bouleversons l'équilibre de Freeland.
– Savoir que les troupeaux commencent à revenir sur Prideland est déjà une bonne nouvelle. Mais, est-il raisonnable d'envoyer aussi rapidement des lions s'installer, et chasser ces quelques proies revenues ? Peut-être que cela ferait fuir les troupeaux.
Namiri allait répondre, mais elle fut prise d'une hésitation. Devait-elle en demander la permission ? La disposition en cercle suggérait que tous parlaient d'égal à égal. Sentant que l'attention se tournait peu à peu vers elle, et appuyée par le regard bienveillant de Sazana qui l'incitait à prendre la parole, la vieille adulte éleva la voix.
– C'est justement le cœur du problème. Nous ne pouvons pas retourner immédiatement sur Prideland sans que cela ne bouleverse l'équilibre qui s'y établit au moment où l'on parle. De toute évidence, il faudra encore attendre avant qu'un groupe de lions ne rejoignent le territoire, mais nous nous devons de prendre de l'avance sur la planification de la suite des événements afin d'être préparés jusqu'aux complications les plus hypothétiques. Le roi Azaan et moi-même avons brièvement exploré la question lorsque je lui ai rapporté les nouvelles, et nous avons émis l'idée de faire retourner notre clan sur Prideland en suivant une progression qui serait le plus absolument en phase avec l'évolution des troupeaux. Face à cette solution, nous avons déjà épinglé deux problèmes : en divisant le clan, nous le fragilisons. Le handicap du nombre le rendra vulnérable aux hyènes sur Prideland et aux séparatistes sur Freeland.
La lionne se ménagea quelques secondes pour reprendre son souffle.
– Concernant le décroissement alarmant du nombre de proies sur Freeland – que j'ai moi-même pu constater au cours de mes nombreuses excursions en solitaire jusqu'aux confins du territoire – la seule chose que je puisse suggérer pour le moment est de renforcer les consignes de régulation de la chasse et d'imposer des restrictions, comme par exemple l'interdiction de chasser au sein de troupeaux qui comptent un nombre d'individus trop restreint. »
Consciente de la profusion effusive de ses propos, la lionne choisit de s'en tenir là et de laisser filtrer son discours dans l'esprit de chacun.
La vérité était qu'elle était si impressionnée nerveuse d'être en présence des trois monarques que son intelligence se dotait d'une acuité nouvelle et que ses pensées filaient à toute vitesse.

Le roi Kama fut le premier à prendre la parole. Il eut la même réflexion que Azaan et Namiri avaient eut la veille, revenir maintenant ferait fuir les troupeaux. Le roi de Prideland hocha la tête en écoutant son allié. Il était évident que le moment ne serait pas bon de renvoyer tout le clan chez lui, il aurait tôt fait de venir à bout des proies et de faire fuir les autres.

Ce qui étonna le roi, c'est à quel point Namiri avait confiance en elle pour parler autant devant deux rois. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle en dise autant. Il l'écouta, regardant de temps en temps Kama pour voir si il était tout aussi surpris que lui. Elle expliqua au Freelander ce dont eux avaient déjà discuté, c'est à dire du potentiel problème que pourrait créer une séparation du clan du clan en deux pour les Pridelanders rentrés chez eux et ceux qui resteraient ici. Et ensuite, elle émit une proposition concernant une restriction de la chasse. Le roi hocha la tête à nouveau.

" Pour compléter ce qu'a dit Namiri, il faut savoir que pour l'instant, aucune trace de hyènes n'ont été trouvé sur Prideland depuis l'incendie. Il se peut cependant que nous les ayant manqués car ceux qui patrouillent sont peu nombreux. "

Il regarda ensuite Kama.

" Je suis effectivement conscient que mon clan n'est pas chez lui. Et tu l'as suggéré, Namiri, je pense qu'imposer une limitation de chasse aux Pridelanders afin que ton clan ne subisse pas de famine serait nécessaire. Ce n'est pas une décision à prendre à la légère, mais il faudrait que mon peuple ne prélève que le stricte nécessaire et puise uniquement dans les proies de second choix comme les vieux ou les malades. Normalement ils sont habitués à ne pas tuer les petits, mais j'avoue ne pas savoir si cette règle a bien été appliqué ici. Sur Prideland, il est interdit de tuer les jeunes des troupeaux. "

Expliqua-t-il au roi de Freeland qui n'était peut-être pas au courant de cette loi. Peut-être que les lions avaient profité du passage sur un autre territoire pour voir ce que cela faisait que de manger de la viande de jeunes herbivores. Ce n'était pas impossible et Azaan ne leur en voudrait pas, mais une nouvelle restriction à ce niveau serait nécessaire si ils voulaient avoir une chance de rester chez leurs voisins suffisamment longtemps pour que les gardiens retrouvent leurs troupeaux.

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Suite aux paroles de Kama, ce ne fut pas Azaan, mais la lionne répondant au nom de Namiri qui prit la parole, et le vieux Kama fut surprit de voir à quel point la femelle semblait sûre d'elle. Un peu trop peut-être ? Néanmoins, il écouta attentivement ce que celle ci avait à dire. Celle ci fini par suggérer une restriction de chasse pour les Pridelanders sur Freeland.

Bien qu'elle semblait peut-être trop sûre d'elle face aux monarques qui se trouvaient en sa compagnie, il fallait avouer que la lionne avait au moins l'esprit assez vif pour proposer des solutions au problème de surpopulation de lions sur le territoire de Freeland.

- Pour compléter ce qu'a dit Namiri, il faut savoir que pour l'instant, aucune trace de hyènes n'ont été trouvé sur Prideland depuis l'incendie. Il se peut cependant que nous les ayant manqués car ceux qui patrouillent sont peu nombreux.

Les rieuses... Si elles apprenaient que les troupeaux commençaient à revenir sur Prideland, peut-être feraient-elles parler d'elles à nouveau, en essayant de faire fuir les herbivores... Peut-être n'étaient-elles pas retourné sur Prideland car il n'y avait rien à y faire pour l'instant, mais avec le retour de potentielles proies, sans lions pour surveiller le territoire, il fallait rester sur ses gardes.

- Je suis d'accord avec vous, le nombre de proies sur Freeland commence à diminuer de plus en plus, et bien que cela ne me fasse pas du tout plaisir, je dois avouer qu'imposer une restriction sur la chasse à votre peuple soit une solution qu'il faille prendre au plus vite. Cela n'était pas évident pour Kama, après tout, il avait accepté de laisser les Pridelanders sur ses terres, et maintenant, il devait les priver de se nourrir correctement... Des décisions bien délicates. Et pour ce qui concerne les hyènes, j'aimerais vous proposer un peu d'aide pour de possibles patrouilles sur Prideland, si vous l'acceptez bien-sûr. Avec le retour des proies, les hyènes pourraient essayer de s'approprier le territoire, ou bien essayer de faire fuir les troupeaux pour que les Pridelanders ne retournent pas chez eux...

Kama ignorait si Azaan accepterait son aide, mais il fallait de toutes manières faire quelque chose pour empêcher les hyènes de sévir à nouveau. Les Pridelanders doivent retourner chez eux rapidement, ou la famine se fera bientôt ressentir sur Freeland... Et si les rieuses venaient à compliquer de nouveau la vie aux lions, seuls les Esprits sauraient ce qu'il adviendrait de l'union entre les Freelanders et les Pridelanders...

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Suite à la précision du roi Azaan, la lionne brûlée hocha la tête avec un sérieux impénétrable.
Elle avait l'impression d'être précipitée sur une pente glissante tant elle sentait oppressée par la présence de ces monarques. Elle aurait été plus rassurée si Kuzaida avait été là, où même Shomari, l'apprenti Gardien. Jamais Namiri ne s'était sentie aussi peu à sa place qu'en cet instant. Il fallait le comprendre : pour elle, la famille royale était sacrée et représentait une vie entière de dévotion qui avait toujours été invisible, du moins jusqu'à ces derniers jours. Elle était en train de considérer la possibilité de se soustraire du conseil en courant quand la raison lui revint en lui dictant de ravaler son embarras et de répondre. Il était déjà fort probable que les rois et la reine aient senti l'odeur de peur qui se dégageait d'elle, ce qui lui semblait honteux et inadmissible.
La question s'adressait davantage à Azaan, mais Namiri approuva.

– Ce serait très généreux de votre part, majesté. Mon roi, qu'en dites-vous ? Il me semble, à mon très humble avis, qu'allier nos forces au maximum palliera notre vulnérabilité.

Elle se tourna vers Kama en inclinant docilement la tête.

– Puis-je vous poser une question, majesté..? (Elle attendit qu'il lui fasse signe de poursuivre.) Avez-vous des nouvelles des séparatistes ? Pouvez-vous nous apporter des précisions sur la potentielle menace qu'il représentent en ce moment ? Je crois que c'est une chose à prendre en compte pour organiser nos groupes. »

Le roi Kama accepta, non sans se sentir un peu mal à l'aise, l'idée de Azaan d'imposer des restrictions sur la chasse des Pridelanders. Il hocha la tête à sa parole et lui sourit. Si il avait été dans sa situation, le vieux lion aurait été dans le même état. Son but était d'aider et il était difficile de reprendre. Mais son peuple passait avant les autres et c'était tout naturel.

" Très bien, je rassemblerai mon clan tout de suite après notre entretien pour leur faire part de ses nouvelles réglementation de chasse. "

Cela ne lui faisait pas plaisir de retirer de la liberté à ses sujets, mais sans cela, les conséquences pourraient être bien pire ...

Mais dans sa bonté, Kama proposa ensuite d'ajouter quelques uns de ses guerriers à ceux déjà présents sur Prideland pour surveiller les frontières. Une proposition vraiment très gentille, mais encore une fois, Azaan ne voulait pas abuser de la gentillesse de Freeland. Il réfléchit un instant et Namiri en profita pour lui dire qu'elle trouva cela généreux comme proposition et elle demanda son avis à son roi.

" C'est effectivement très généreux de votre part ... Peut-être que quelques uns des vôtres pourraient suivre le groupe qui reviendrait sur Prideland ? En échange je vous propose évidement que le même nombre de mes sujets vous aide sur Freeland là où vous en aurez besoin de ce coté du territoire. "

Il marqua une petite pause, voulant lui parler de l'hypothétique jugement qui devrait se passer si il s'avérait bel et bien que les hyènes et les troupeaux étaient de mèche. Mais Namiri le devança en demandant ce qu'il en était des séparatistes et l'information que Kama aurait à lui donner lui semblait tout à fait intéressante. Donc il garda sa question pour plus tard et se tourna vers le Freelander pour l'écouter au même titre que la lionne. Il était évident que les Pridelanders proposés par Azaan ne pourraient pas agir sur le territoire des séparatistes, il y avait surement trop de risques. Mais il était curieux de savoir les réels danger sans aucune langue de bois.

Images (c) Hecate

Azaan comme Namiri remercièrent Kama pour sa proposition. Le vieux Roi de Freeland trouvait cela naturel de proposer son aide aux Pridelanders, et il devait avouer qu'intérieurement, il espérait que ses alliés retourneraient rapidement chez eux, pour éviter que les tensions ne montent entre les deux clans. Bien-sûr, cela, il le garda pour lui.

– Puis-je vous poser une question, majesté..? Demanda Namiri. Kama accepta volontiers, et attendit que la lionne ne pose sa demande. Avez-vous des nouvelles des séparatistes ? Pouvez-vous nous apporter des précisions sur la potentielle menace qu'il représentent en ce moment ? Je crois que c'est une chose à prendre en compte pour organiser nos groupes.

Namiri avait là une bonne question. Kama devait avouer que la femelle prenait son rôle très à coeur, et n'oubliait aucun détail. Les séparatistes compliquaient en effet les choses avec les autres Freelanders. Kama avait été mit au courant que Akhez avait cherché des ennuis aux Chafayas, un clan indépendantiste qui restaient cependant Royaliste.

- Hm... Je pense qu'il faudra garder un oeil sur les Séparatistes. Je ne pourrais donc vous accompagner moi même sur Prideland, mais je connais certains lions qui vous accompagneront sans problèmes.

Kama avait déjà une petite idée de qui accompagnerait les Pridelanders lors de leur retour sur Prideland. Restait simplement à les prévenir. Mais malgré tout, le vieux Roi de Freeland s'inquiétait pour la suite des événements. Les Pridelanders parviendraient-ils à reprendre une vie normale sur leur territoire tout en sachant que les hyènes pourraient à tout moment resurgir ? Freeland était-elle en sécurité, avec les séparatistes d'un côté, et les hyènes de l'autre ?

- Dites moi Roi Azaan, avez vous une idée de ce qu'il adviendra des hyènes ? Demanda le vieux Kama. Il faudra bien leur demander des comptes tôt ou tard...

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